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Notre Sexualité

Contrairement à ce que la société occidentale nous amène à penser, notre corps n’est pas sexuel. Il est l’enveloppe qui nous permet d’évoluer dans le monde physique mais son sexe et notre activité sexuelle n’entrent pas dans sa définition.

Pour mieux contrôler les populations en jouant sur la culpabilité des êtres humains, durant des siècles, les religions ont banni la nudité, transformant le corps nu en une chose honteuse car génératrice de désir charnel, créant ainsi frustration et déviance. C’est cet héritage qui perdure dans l’imagerie populaire de nos sociétés qui ont fait de nos corps des parties à cacher, comme les seins ou les fesses d’une femme, voire ses cheveux pour certaines cultures, ou le penis des hommes. Il est à noter que, dans la Grèce antique, les pénis, même à l’état embryonnaire, étaient représentés ouvertement dans l’art. Par la suite, à travers les époques, les seins et les fesses des femmes ont régulièrement été représentés et magnifiés dans la peinture et la sculpture.
De nos jours encore, des peuplades indigènes, à travers le monde, vivent nus, en protégeant leurs parties génitales par mesure d’hygiène et non pour les masquer, sans que cela n’induisent, au sein de ces sociétés, de chaos  lié à l’impossibilité de l’homme et de la femme de réprimer leurs pulsions sexuelles à la vue d’un corps nu.

C’est bien notre rapport au corps et à sa sexualisation, induits par les religions et nos cultures, qui engendrent des dérives sexuelles et la honte que nous éprouvons pour nos corps, jamais assez beaux ou parfaits, voire trop dénudés même par 40 degrés à l’ombre, pour ne pas être une incitation à d’irrépressibles pulsions.

Par ailleurs, dans nos sociétés, nous avons tendance à confondre sexualité et sentiment amoureux. Si les deux sont effectivement liés, ils peuvent néanmoins co-exister l’un sans l’autre, preuve qu’ils sont 2 éléments dissociables. De même, souvent, quand l’activité sexuelle se fait plus rare dans un couple, les personnes concernées pensent que l’autre ne les aime plus parce qu’il les désire moins… Remarquez qu’il existe deux mots distincts pour en parler, preuve que ce sont bien 2 choses différentes.
Nos envies sexuelles ne sont pas liées à l’amour que nous portons à l’autre mais à notre désir de son corps et à la façon dont nous gérons le nôtre. Nous pouvons désirer quelqu’un que nous n’aimons pas et être trop fatigués ou préoccupés pour avoir envie de faire l’amour à un instant T avec la personne que nous aimons. L’aimons-nous moins à ce moment ? Vraisemblablement pas, simplement notre esprit n’est pas disponible pour partager un moment récréatif avec l’autre, car la sexualité n’est rien d’autre qu’un moment récréatif intime.

Dans cette optique, l’activité sexuelle ne peut pas représenter une réalisation personnelle ou être un objectif de vie. Si cette activité est partagée avec un partenaire pour lequel nous avons des sentiments, elle est généralement source d’épanouissement et de bien-être. Néanmoins, si elle n’est qu’une activité récréative, elle peut représenter à haute dose les mêmes dangers d’accoutumance que le tabac, l’alcool et tout type de drogue. En effet, elle fait appel aux mêmes mécanismes chimiques dans notre cerveau : la libération de sérotonine, aussi appelée l’hormone du plaisir. Cependant, ce plaisir, comme celui de la cigarette, est de courte durée et, quand il n’est pas accompagné d’amour ou d’affection, il est souvent suivi d’un moment de vide, qui peut être accentué par un mal-être ou une période de dépression, comme la fin de l’ivresse après une soirée bien arrosée. C’est pour cela, et avec le même ressort, qu’il existe une addiction au sexe identique à celle des drogues car plus le plaisir est grand, plus le vide à combler subséquent peut s’avérer abyssal.

Concernant notre orientation sexuelle, dans des époques où la reproduction était indispensable compte-tenu du taux de mortalité, de la mortalité infantile, de la courte espérance de vie, pour continuer à assurer de la main-d’œuvre pour produire de la richesse et de l’alimentation, il semblait important de valoriser l’hétérosexualité et de bannir l’homosexualité qui ne servait pas les besoins et intérêts des religions monothéistes. Or, dans des sociétés anciennes plus prospères et avancées, comme la Grèce Antique, l’homosexualité faisant partie des mœurs dites normales.

Il est possible, voire probable, que notre orientation sexuelle soit liée au développement hormonal de notre corps, mais, en aucun cas, celle-ci ne peut être assimilée à un dysfonctionnement du corps ou à un développement anormal de celui-ci. L’hétérosexualité n’est pas un choix : quand nous sommes hétérosexuels, nous ne choisissons pas d’aimer et/ou d’être attirés sexuellement par une personne du sexe opposé, nous sommes fabriqués comme ça. Il en va exactement de même pour les personnes homosexuelles, elles sont fabriquées comme ça.

Ce que nous choisissons tous, c’est la nature de nos activités sexuelles, qui n’ont pas lieu d’être jugées à partir du moment où elles se pratiquent entre adultes consentants et qu’elles ne sont nocives pour aucun des participants. A partir du moment où notre comportement sexuel ne nuit à personne, il ne peut en aucun cas être considéré comme une déviance ni être source de culpabilité. On ne juge pas une personne parce qu’il préfère aller au cinéma plutôt que de jouer au ping-pong…

L’acte sexuel est une activité récréative presque comme une autre, presque parce qu’elle implique une intimité qui nous rend vulnérable. Néanmoins, il ne définit en aucun cas qui nous sommes et n’intervient en aucune manière dans notre capacité à être heureux.

Pour ceux qui préfèrent lire à tête reposée ou qui ont du mal à lire sur fond noir, n’hésitez pas à télécharger le PDF de cet article en cliquant sur le bouton ci-dessous.

 

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